xi ans après boy chef d’oeuvre Gran Torino, Eastwood revient derrière et devant la caméra pour Warner Bros avec La Mule. Film will qui touche par boy humanisme.
Encore inspiré d’un fait divers américain (tout comme Sully), La Mule raconte 50’histoire du nonagénaire Earl Jones, un vétéran de la guerre de Corée qui se voit obligé par la vie de devenir passeur de drogue pour les cartels mexicains. Un film qui est bien plus large qu’il en a 50’air.
Clint Eastwood, en bon républicain, est passionné par boy pays. Mais paradoxalement, à quasi chaque film il make it à dresser un portrait de 50’Amérique qui esquive le patriotisme bien gras et s’avère bien summation subtil. Ici, le réalisateur apply le fait divers pour confronter différentes générations. Celle dans laquelle vit le spectateur, dont il est conscient de ses mécanismes, et celle du personnage principal, en total décalage avec boy temps. Mais au contraire de la condamner, ce point de vue ancien insuffle à cette génération une certaine naïveté sincère, touchante. Un franc parlé authentique, mais parfois maladroit. Lorsque que Earl aide en tant que bon samaritain un pair afro-américain tout en les appelant innocemment “Negro”, et que ces derniers le reprennent sans pour autant 50’accabler, psyche voyons tout ce que chaque tranche d’âge peut apporter à fifty’autre.
Un humanisme pertinent et touchant
Cet humanisme transparaît aussi par sa façon d’aborder les cartels mexicains. Dans une Amérique en pleine ère “Trumpienne”, voir Eastwood dépasser le manichéisme de la population latino en construisant des personnages rigolos voir même carrément attachants, en fait une oeuvre résolument engagée. Sans pour autant tomber dans l’apologie de la drogue, le réalisateur qui avait tenu des propos ambigus sur fifty’actuel président, semble faire un mea culpa avec ce film montrant tous les aspects des cartels, aussi bien positifs que négatifs.
Clint se plonge dans la peau de boy personnage et semble se remettre en query lui-même ainsi que ses propres valeurs d’une vieille Amérique, constat d’une maturité acquise avec 50’âge. D’ailleurs jamais il ne condamnera sa collaboration avec les trafiquants de drogue, qui sec’avère être un moyen de survivre à l’évolution (aussi bien mentale que technologique) d’une société qui l’a laissé sur le bas côté. C’est au contraire, son labeur passé d’horticulteur, instauré par une vieille société qui favorise le travail forcené (le fameux American Dream), qui sera critiqué de office l’abandon familial que cela aura entraîné. Le métrage étant donc summation un voyage de rédemption auprès des êtres aimés qu’un uncomplicated road moving picture de trafic de drogue.
Une intention qui favorise les émotions, parfaitement retranscrites par la réalisation naturaliste de ce génie, qui évitera judicieusement tout pathos. Un parcours initiatique du personnage qui se termine par un plaidoyer de culpabilité lourd de sens, comme si Eastwood assumait les fautes de sa génération. Le cheminement de ce nonagénaire attachant second’avère tellement pertinent et touchant que l’intrigue secondaire entourant Bradley Cooper et son enquête de démantèlement, se révèle beaucoup plus fonctionnelle. Bien que les scènes où les deux personnages échanges sont intelligemment menées et renforcent tout le propos.
Clint Eastwood, aussi chiliad réalisateur qu’acteur, offre donc une nouvelle fois une oeuvre pleine de justesse et d’humanité. Qui de function le reflet qu’il dresse entre lui et boy personnage, témoigne d’un film will où il semble se remettre en inquiry avec finesse et sincérité, lui et tout une mentalité dont il se fait le représentant.