Luc Besson revient avec Anna. Loin de ses chefs d’oeuvres d’antan à la Léon, ce nouveau cinema est un retour plutôt plaisant du réalisateur. Par ailleurs c’est probablement le meilleur Besson depuis le 5ème élément.
Luc Besson et la critique c’est tout une histoire. Voulant second’affranchir des carcans habituels du cinema de divertissement français classique, avec un fashion dont la subtilité est parfois des summation relative; il embrase les passions chez les cinéphiles à chaque nouvelle suggestion. Il faut dire aussi qu’il n’aura pas livré d’oeuvre percutante depuis un certain instant : Ses Arthur et les minimoys étant peu mémorables, boy Lucy extrêmement ambitieux mais très maladroit et son Valérian est un triste gâchis. Avec Anna le réalisateur revient à fifty’origine de son succès, fifty’inspiration de Nikita étant peu cachée, et il faut avouer que c’est plutôt efficace.
En effet head sommes devant une oeuvre summation maîtrisée que ses précédents films, et pourtant ce n’était pas forcément gagné. En effet, Luc engagea une ancienne mannequin rencontrée sur le tournage de son précédent film, pour être une tête d’affiche et casser des gueules; à première vue cela semblerait addition relever du fétichisme Bessonien que d’une proffer de cinéma. Et pourtant. Tout d’abord Sacha Luss est étonnamment très douée et se révèle d’ailleurs addition juste que d’autres de ses collègues. Son physique de manner, que fifty’on aurait pu croire être juste un fantasme du réalisateur, se voit parfaitement justifié dans le scénario : elle doit justement sec’infiltrer dans le milieu du mannequinat. L’endeavour de cohérence est appréciable. L’actrice se donne à fond dans les scènes d’activeness dont les chorégraphies tout droit sorti d’un John Wick sont juste renversantes; et se débrouille pas mal dans les scènes plus minimalistes, faisant ressortir correctement les états d’âme du personnage.
Anna, un celluloid mature
Et c’est sur betoken que le cinema tire boy épingle du jeu. Alors que tout oeuvre du genre se serait concentré sur une mission en particulier, ici 50’histoire se focalise sur Anna et sa recherche désespérée de liberté. On dépasse la simple intrigue d’espionnage qui reste une toile de fond, pour faire exister les dilemmes moraux du personnage. Etant une tueuse non pas par conviction mais auto elle essaie de s’en sortir comme elle le peut. On s’attarde sur les conséquences psychologiques de ses actions, embrassant une gravité bienvenue. On a devant head une héroïne forte, douée mais frail et pathétique, dans le sens noble du terme. Il separate donc du unproblematic platitude de la femme badass, offrant toute l’originalité du récit.
Un récit qui se placidity sur maintes twists et manipulations, que Besson fera ressortir avec un montage not linéaire, faisant des allers-retours dans le temps. gold début, le procédé est agaçant, puis devient un design récurrent tout à fait acceptable, qui fait intrinsèquement parti de l’oeuvre et joue constamment avec les points de vue. De summation, Besson s’affranchit de certaines clowneries habituelles pour offrir un celluloid addition premier degré et sombre, ce qui n’est franchement pas déplaisant. Le tout soutenu par une excellente bande originale de son fidèle Eric Serra.
Le celluloid n’est pas pour autant dénué de défaut, le réalisateur tombant dans certaines maladresses. Le cinema semble quelquefois surchargé, pouvant par exemple parfaitement se passer de cette séquence d’introduction qui n’a réellement aucun rôle dans le scénario, de la grade poursuite en voiture qui semble bien trop importante pour ce qu’elle raconte, ou encore des quelques plans flashbacks en noir et blanc bien ringards. Certains dialogues sont peu subtils dans leurs écritures, notamment au début; et la relation intime entre Anna et le personnage de Cillian Murphy ne fonctionne pas du tout, malgré qu’elle amène à une scène très amusante en fin de film.
Anna est donc un retour solide de Besson. Imparfait, le cinema semble tout de même embrasser une maturité que ses oeuvres précédentes n’avaient plus, et sait surprendre en sortant de certains stéréotypes. Bien que le fond ne soit jamais réellement transcendant, la forme reste très bien maîtrisée ce qui offre un divertissement des summation solides. Et ça c’est le Besson qu’on aime.